Rester petit, c’est reconnaître son néant, attendre tout du bon Dieu,
comme un petit enfant attend tout de son Père.
C’est ne s’inquiéter de rien, ne point gagner de fortune…(Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus)
La sagesse commune nous enseigne que la joie est bien davantage qu’une satisfaction raisonnée et un état d’esprit positif. La joie vient de Dieu. Fragile, réduite parfois à un murmure ou à un souffle, la joie s’appuie sur deux dispositions du cœur essentielles : la reconnaissance et la confiance.
La reconnaissance est mémoire du passé et de la grâce de Dieu dans notre vie, mémoire du chemin parcouru et gratitude pour les compagnons de route qui nous ont été donnés. La confiance est orientation vers l’avenir, foi en la fidélité et la bonté de Dieu qui ne se démentiront pas, quoi qu’il arrive.
Pour accueillir la joie, il nous faut avoir un cœur ouvert, car elle est indissociable de la rencontre avec l’autre. L’Apôtre Paul aux Corinthiens : « Nous ne cherchons pas à régenter votre foi, mais plutôt à être les serviteurs de votre joie » (2 Cor 1,24). Nous avons mis de la vivacité et de la joie dans notre service.
Les Pères Carmes à Monaco. Depuis 1880. Dans notre esprit, il n’y a que des projets futurs. Projets encourageants. Pour poursuivre notre croissance et continuer à nous réinventer. Projets passionnants. Le fait de penser à l’avenir illumine nos cœurs et nous remplit d’espoir et de force pour améliorer notre ministère… Parce que nous croyons en nos fidèles. Depuis 1880. Des années d’actions, d’espérance, de témoignages…
La lumière de ces cierges pascals de la Chapelle des Carmes dans ce nouveau millénaire marque un chemin, comme un repère qui stimule la foi et redit la présence bienveillante de Dieu auprès des Carmes et de ses fidèles. Ravivons la flamme en nos cœurs.
Lumière du Christ ! Le Christ, hier et aujourd’hui. Commencement et fin de toute chose, alpha et oméga, à lui le temps et l’éternité. À lui gloire et puissance, pour les siècles sans fin. Amen.